Pendant que José Benavente et Benoît Micolon affrétaient en toute impunité un avion (avec leurs deniers personnels nous dit-on – 130.000 euros tout de même ! – mais l’on nous dit bien ce qu’on veut) pour sauver des migrants dans la méditerranée, c’est-à-dire, d’un point de vue juridique, faciliter la commission d’un délit voire en être complice (celui de l’immigration clandestine donc illégale), pendant donc que ces Pipo & Pompo du migrant s’activaient, c’est une toute autre opération qui avait lieu dans les Alpes, celle d’identitaires usant de leur bon droit (celui de l’Article 73 du code pénal) pour faire respecter la loi.
Et bien on vous le donne en mille (mais vous l’aurez sûrement deviné), les premiers sont encensés par les médias pour leur acte de bravoure et de générosité pendant que les seconds sont vilipendés et leur action relayée de façon imparfaite autant que partiale par les même médias. L’illégalité gagne donc haut la main face à la légalité.
On vous épargnera l’argumentaire populiste consistant à dire que pendant que les autorités mettaient rapidement fin à l’agit-prop identitaire, c’est 1 200 antifas qui mettaient en toute impunité Paris à feu et à sang. On vous l’épargnera, donc, mais vraiment ça nous brûle les lèvres. Enfin, on ne peut pas s’occuper de tout. Il y a des priorités idéologiques, visiblement.